Télégramme : pour des villes plus propres !

Il s’agit d’une brève, le sujet peu prêter à sourire mais je trouve que la solution proposée par ces inventeurs est vraiment astucieuse, puisqu’elle permet de résoudre un vrai souci d’hygiène public en y apportant une touche écologique. Bien vu !

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Un uritrottoir installé dans une ruelle. – Faltazi

Article complet vers l’Uritrottoir pour “civiliser les pipis” sauvages en ville
© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/loire-atlantique/nantes/nantes-l-uritrottoir-pour-civiliser-les-pipis-sauvages-en-ville-17-12-2016-11335878.php#closePopUp

 

Nescafé : plus d’innovation ?

Comme il est bien triste que cette compagnie aux parts de marché conséquente et surtout innovatrice par ses capsules n’ait pas su prolonger son modèle vers un horizon plus soutenable.

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Toutes ces capsules qui finissent à la poubelle

 

En effet, je me désole de voir ces capsules utilisées dans mon entreprise finir à la poubelle.

 

Les ramener en boutique ? Je pense que l’agent de sécurité ne me laisserait même pas passer avec mon sac plastique de capsules dégoulinantes.

Non plus sérieusement, « soyez inspiré » et proposez nous un système qui permettrait de ramener les capsules sous un format ergonomique et qui retiendrait les gouttes de café restantes.

 

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Comme le dit votre site internet, Soyez inspiré

 

Pourquoi pas un petit carton en forme de tube avec un fond permettant de récupérer les gouttes en surplus qu’on viendrait ensuite vider dans vos boutiques ou vos centres de recyclage agréés ? Ces retours par 10 / 20 / 50 dans des systèmes consignés ne pourrait-il pas donner droit à un petit goodie ou une capsule offerte ? Après tout, les clients qui viennent les redéposer chez vous, c’est un passage de plus dans votre antre commerciale ?

Et pour les très grosses sociétés, pourquoi ne pas envisager un système plus élaboré qui séparerait le marc de café de la capsule permettant ainsi en fin d’année de montrer les quantités de métaux récupérés ou le compost créé à partir du café.

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Une bien jolie boite pour les capsules

 

Il faut innover au risque que les entreprises décident au regard de leur politique environnementale de mesurer les impacts d’une consommation à tout va de ce système non soutenable…et d’en changer par voie de fait.

Les améliorations sont possible et souhaitables. Je me demandais si ces pratiques n’avaient peut-être lieu qu’en France ? J’imagine mal les pays nordiques tolérer un tel gaspillage de ressources.

Au plaisir de voir prochainement vos solutions mises en oeuvre.

 

 

Un coup de folie bien agréable

Vous allez me dire l’information date d’au moins un mois, certes mais il est vraiment agréable de voir quelques “bienheureux fous” nous gratifier de leur vision d’un monde plus coloré que celui que nous écoutons tous les matins en branchant notre smartphone/radio/télé.

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Merci à ce monsieur Christo de mettre un grain de bonne folie sur cette terre bien trop grise ces derniers temps.

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Le mouvement 5 étoiles arrive encore à grogner … les chiens aboient et la caravane de la splendeur passe

 

De l’énergie à portée de mains ou de pieds

Cet article du Monde m’a beaucoup plu [ici] , il m’a fait repenser à toute l’énergie perdue dans les vélos électriques (notamment) des salles de fitness des grandes métropoles qui pourraient sans nul doute trouver une utilité / une valorisation.

J’avais lu, il y a quelques années, des expériences similaires de récupération de l’énergie dans un club-house, je ne sais pas si elle s’est avérée pérenne. Même chose, pour un trottoir qui captait l’énergie des passants.

Des élèves de l'école d'Oboanwansa, au Ghana, le 28 janvier.

Des élèves de l’école d’Oboanwansa, au Ghana, le 28 janvier. CRÉDITS : PIERRE LEPIDI

Il existe sans nul doute des filons à creuser, ceci ne constituera pas LA solution, mais je pense qu’elle participe à un ensemble de techniques/méthodes/astuces à mettre en oeuvre. Elle permet dans le cas présent également de donner aux enfants, le sentiment très concret qu’ils peuvent être acteur de leur environnement. Cette déconnexion est malheureusement trop fréquente, entre nos actions et leurs conséquences/résultats.

Question aux lecteurs, est que Linky et Gazpar permettra également d’être un relais pour ces initiatives locales de production décentralisée ?

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/15/au-ghana-des-tourniquets-pour-enfants-produisent-de-l-electricite_4902685_3212.html#xtor=RSS-3208

Re-Donner du pouvoir de décisions et d’actions aux habitants

 

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illustration extraite de http://reverberes.blogspot.fr/2011/02/place-aux-citoyens.html

L’article du télégramme sur les projets soumis au vote des habitants de la ville de Rennes m’a mis du baume au cœur. Il est encore possible aujourd’hui d’avoir l’impression d’agir directement sur son environnement immédiat, en donnant un réel pouvoir d’actions aux habitants. Le budget des travaux prévus est de 3,5 millions d’euros.

D’autres sources laissent entendre que l’opération en elle-même (hors coût des travaux) serait coûteuse … sans rentrer dans la polémique, il est bien sûr nécessaire qu’elle soit menée dans des coûts ne dépassant le montant des travaux prévus. Les premières années, il est également logique qu’un effort de communication supplémentaire soit fourni pour donner aux habitants l’information de cette démarche nouvelle.

Belle initiative en tout cas, qu’il serait intéressant de voir se répandre  !

La ville de Paris planche également sur le sujet. Son budget participatif est à la hauteur de ses moyens puisque ce n’est pas moins de 500 millions d’euros qui seront affectés en 2016.

 

 

Autre initiative du même esprit, mise en avant par l’association des maires de France qui consiste à inviter les habitants à être bénévole pour des opérations de mise en valeur du patrimoine communal. La journée nationale est prévue le 28 mai. Les dispositions sont relayées dans cet article du Moniteur.

François Baroin, président de l'AMF, et Fabian Jordan, maire de Berrwiller (Haut-Rhin) présentent la Journée citoyenne, 12 janvier 2016, siège de l'AMF

© BR – François Baroin, président de l’AMF, et Fabian Jordan, maire de Berrwiller (Haut-Rhin) présentent la Journée citoyenne, 12 janvier 2016, siège de l’AMF

Cette démarche nationale n’est également pas sans rappeler le travail réalisé sur une commune des Côtes d’Armor, Trémargat, relatée également par le Télégramme. Les citoyens mettent la main à la pâte, ainsi le projet de réaménagement du bourg initialement estimé à 120 000 euros, a, au final coûté 10 fois moins à la commune.

 

L’intérêt de toutes ces opérations est de rappeler aux habitants qu’ils ne sont pas simplement des usagers mais également des acteurs de leur quotidien. Le mot “collectivité’ vient bien de l’idée de mettre en commun des biens et des services pour l’usage de tous, et ne pas être uniquement dans une posture d’attente du type “je paie mes impôts, j’ai droit …”

 

PS : cet article étant à la frontière de deux blogs que je rédige, ne soyez pas surpris de retrouver le même article sur le blog urbapolis

Un appel aux idées

 

Je ne pouvais passer à côté de cette initiative citoyenne qui vise à proposer de formuler des propositions pour améliorer/modifier leur cadre de vie.

Il s’agit en l’occurrence de l’avenue du Peuple Belge à Lille.

 

Affiche web

 

Lien vers le site ICI et les propositions des personnes qui ont répondu à cet appel à projets.

Chapeau bas pour cette initiative mettant l’accent sur la contribution directe des citoyens à l’amélioration de son environnement quotidien.

Qu’il serait doux de voir fleurir à travers le pays, de telles initiatives permettant de redonner conscience aux habitants, que leurs propres idées/réflexions/suggestions peuvent être mise en oeuvre pour un meilleur “vivre-ensemble” !

3 milliards pour ne rien changer

Effarant, c’est le mot qui me vient à l’esprit quand j’ai découvert le plan prévu par le président de la FNSEA … pas vraiment le montant, puisque là, étant donné la crise en cours, il faut mettre les moyens nécessaires à mettre en oeuvre.

La surprise tient vraiment aux propositions par ce monsieur :

  • moderniser les bâtiments,
  • automatiser les abattoirs,
  • organiser les regroupements d’exploitations afin qu’elles soient plus productives
  • suspendre pendant un an les mesures environnementales

C’est la crise ! Nous n’arrivons plus à vendre nos porcs, industrialisons et concentrons encore davantage la filière.

Je ne parle même pas de sa position sur l’embargo russe, il semblerait qu’il estime injuste que l’agriculture soit pénalisée pour des raisons diplomatiques ! Quel que puisse être la position de tout un chacun sur cette question complexe, il ne s’agit pas de dire « ah oui, mais j’ai 30 000 porcs à fourguer … donc les soucis de frontières, c’est pas mon souci, il faut que je livre ma marchandise que ce soit Hryvnia ou en Rouble, peut m’importe ». Léger …

Au moment de la rédaction de ce billet d’humeur, je me suis aperçu, que la FNSEA avait pour ainsi dire obtenu gain de cause … la menace des  1 000 tracteurs sur les Champs Elysées a convaincu l’Etat de mettre la main à la poche … ou du moins d’effacer et de reporter certaines créances.

De plus, la France demandera donc à Bruxelles, la levée de l’embargo russe sur les produits agricoles européens, notamment sur le porc, des financements pour des mesures de stockage et d’intervention sur le porc et le lait, sur le prix du lait et sur l’étiquetage des viandes.

Bien revenons, à l’esprit de ce blog qui est de proposer d’autres voies.

Pourquoi ne pas s’attacher à valoriser les filières locales ? Pourquoi l’Etat ou les collectivités publiques ne s’engagent pas à acheter du porc produit localement ? Peut-être parce que la restauration collective est détenue par des grands groupes qui lors de leurs appels d’offres ne peuvent pas indiquer de provenance comme critère de sélection. Nous sommes arrivés à une déconnexion totale entre la production et le marché. Il serait indispensable de réintroduire/d’insister sur ce critère de la localisation de la production. Que les produits servis à nos bambins soient bios, cacher ou halal, voire même végétariens qu’importe, l’essentiel est ailleurs. Il ne s’agit pas de ne manger que les aliments produits dans un rayon de 200 km (locavores), il ne s’agit pas de tomber dans un autre extrémisme. Une proportion de produits locaux permettrait de reconnecter les acteurs avec le monde qui l’entoure. Le champ cultivé près du cimetière ne serait pas une simple réserve pour la zone commerciale mais l’endroit où sont cultivés les petits pois que l’on mange à la cantine. Attention, je ne souhaite pas tomber dans l’angélisme. Je connais la complexité du processus de fabrication et d’abattage de la viande, il faut un certain volume pour fonctionner et procéder à des contrôles alimentaires stricts. C’est là toute la difficulté de trouver un équilibre pour un système local.

En criant à cor et à cri « Acheter Français ! » et brûlant des cargaisons de porcs espagnols/allemands, on pourrait aussi s’interroger sur ces mêmes producteurs, qui oublient qu’ils achètent du Soja brésilien/argentin et  travaillent dans des tracteurs américians/ italiens.

Dans tous les gesticulations de ce complexe agro-industriel sont effarantes, c’est une course en avant … une fuite devrais-je dire… les menaces qu’ils brandissent font encore sacrément effet, c’est bien dommage qu’elles ne soient pas faites pour proposer un autre modèle pas uniquement axé sur l’exportation des produits à tout crin.

Chacun doit bien évidemment vivre de son travail, la situation de blocage d’aujourd’hui nécessite des moyens exceptionnels pour éviter des drames économiques et humains, mais c’est également l’occasion de repenser le modèle. Après le lait, l’élevage bovin et porcin, je ne serai pas surpris qu’on reparle dans quelques semaines de l’élevage des volailles … basées sur un modèle similaire à la filière porcine. Il est vrai que l’intérêt du poulet c’est que l’on peut l’exporter encore plus loin jusqu’au moyen orient mais là la concurrence devient mondiale et non plus européenne (Brésil par exemple).

Le problème vient également de là, de cette concentration par filière, chacun se braque sur son produit en oubliant ses liens avec son environnement !

Il est urgent de repenser ce modèle agricole, les collectivités territoriales ont sans doute une carte à jouer, dans un schéma où les leaders nationaux sont à des kilomètres des réalités du terrain et de ses impacts (économiques, environnementaux, humains, climatiques …). Les collectivités peuvent et doivent être pleinement conscientes de l’importance cruciale de l’agriculture dans notre quotidien que ce soit dans l’alimentation ou dans nos paysages. Elles doivent tout mettre en oeuvre pour épauler toutes les démarches qui contribuent à voir les acteurs locaux vivre de leur travail.